Silent night.
Que diable trouvâmes-nous de bon dans l'irruption de cette pression sans pitié? Autre que le plaisir cruel de voir mourir doucement l'Espoir de retour? Que cherchions-nous dans cette quête dont les règles s'imposaient à nous? Que cherchions-nous?
Comme j'allais - sur un chemin imaginaire avec la sensation d'aller au travail ou à l'école - m'endormir, je n'irai plus.
J'ai entendu que je cherchais un plaisir. Pas celui du coup de massue, mais celui de m'endormir paisiblement, avec à mes côtés un semblable. Que je cherchais à recréer une douce fraternité qui n'exista jamais.
Elle était en moi et attendait d'être vue, à défaut d'avoir été vécue.
Elle était nécessaire, et si sûre de sa bonne foi. Sa faim justifia ses moyens.
A la nécessité de franchir les frontières du sommeil bien accompagné, je suis heureux de souhaiter: "bienvenue!"
Est-ce nous qui trouvons le sommeil? Ou lui qui nous cherche?