samedi, août 11, 2007

Doudou l'enfant doux.

Comme quand le château de sable est fini et que le soleil se couche à l'horizon. Ivres d'une joie naine car par trop familière nous sentons parfois dans nos os le frais d'une journée qui se referme comme une dernière page. La certitude de n'avoir eu qu'une seule joie pour la remplir s'invite au concert des pensées.

Alors une douleur molle nous étreint. Elle vacille comme une froide flamme et si elle ne nous réchauffe pas elle éclaire cependant.
Dans le même temps au sol de toutes les dépendances de ces maisons que nous sommes un vent pur court toujours en tous sens. Il porte une vivifiante légende à ses volutes frais. Ce vent est idéal. Il court insensible et nous dit: "Je suis ce que tu es."


Alors nous? Serions-nous ce qu'il est? Une variation de températures sans mémoire ni douleur? Et cet oeil par lequel nous nous regardons, est-il bien le nôtre? Ne nous embarrassons-nous d'une image que par nécessité d'apprendre à la jeter un jour? Comme les enfants leur doudou?