mardi, novembre 21, 2006

L'espion qui m'aimait.

Un soir vint qui me vit m'aimer. Soudainement, mais pas vraiment de manière fortuite. Le jour rentrait chez lui en se faufilant par les plis des volets, et malgré une obligation, je m'étais accordé du temps pour une entrevue avec moi-même. Fumant le calumet de la paix, je scellai par un pacte à ce jour inviolé le début d'une nouvelle manière de converser dans mon for. Finie la critique reine, un flot de compliments se trouva libéré par un décret cassant leur prétendue nocivité. Ces prisonniers politiques peuplèrent l'arène intime, sans rancunes, propres et doux, ils présidèrent aux destinées d'une nouvelle ère.

Depuis l'amour est là qui m'aime, et j'aime qu'il m'aime, bien qu'il m'interdit de me laisser aller, m'amputant d'un auto-apitoiement que je trouvais simple et pratique. Je suis tenté de le comparer aux raviolis en boîte, on sait qu'on peut en mourir mais on meurt d'envie d'y goûter.

Aime-t-on vraiment ce qui nous fait grandir? Sent-on l'acidité de l'engrais détruire nos faiblesses? Aime-t-ton toujours aimer? Laisse-t-on l'amour aimer à notre place? Est-ce-là sa vraie place? Nous aime-t-il parce qu'on la lui donne? Peut-on reprendre à l'amour la place qu'on lui a donnée?

1 Comments:

Blogger *Jene said...

C'est toi , mon Vieux?, Celui qui habite vers l'endroit où fleurissent des violets?
Même si je n'arrive à bien comprendre tout, j'arrive à prendre le sens et (si s'etait possible) la poèsie de vos textes.
Merci beaucoup pour recommander mon blog .
Une grosse embrassade, quelque soit qui tu sois.
Jene.-

novembre 26, 2006 3:21 AM  

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