mercredi, avril 15, 2009

Silent night.

Et nous voici, corps plein de force, soudain pétrifiés en de fragiles écureuils de profil poussés tout au fond de la mollesse du canapé par des fumées toxiques.
Que diable trouvâmes-nous de bon dans l'irruption de cette pression sans pitié? Autre que le plaisir cruel de voir mourir doucement l'Espoir de retour? Que cherchions-nous dans cette quête dont les règles s'imposaient à nous? Que cherchions-nous?

Comme j'allais - sur un chemin imaginaire avec la sensation d'aller au travail ou à l'école - m'endormir, je n'irai plus.
J'ai entendu que je cherchais un plaisir. Pas celui du coup de massue, mais celui de m'endormir paisiblement, avec à mes côtés un semblable. Que je cherchais à recréer une douce fraternité qui n'exista jamais.
Elle était en moi et attendait d'être vue, à défaut d'avoir été vécue.
Elle était nécessaire, et si sûre de sa bonne foi. Sa faim justifia ses moyens.
A la nécessité de franchir les frontières du sommeil bien accompagné, je suis heureux de souhaiter: "bienvenue!"

Est-ce nous qui trouvons le sommeil? Ou lui qui nous cherche?